Le rapport au travail est pour beaucoup difficile, voire douloureux. Il suffit de tendre un peu l’oreille partout autour de nous : la liste des difficultés est aussi longue que variée.
Les causes et conséquences du mal-être au travail
Le mal-être au travail est avant tout une question de perception personnelle, impliquant psychologie, état d’esprit, caractère, blessures anciennes, vécus, etc. Ce qui sera souffrance pour les uns ne le sera pas forcément pour les autres. Cette perception est souvent rabaissée à tort à la notion de faiblesse ou de sensibilité.
Or, il existe des grandes catégories de causes du mal-être au travail :
- Stress / anxiété,
- Pression interne (collègues, hiérarchie…) ou externe (clients, usagers…),
- Défaut de compétence,
- Mésentente / conflits entre collègues, harcèlement, difficultés de communication,
- Epuisement professionnel par surcharge de travail (burn out) ou par ennui (bore out),
- Manque de reconnaissance (absence de félicitation, de promotion, de prime, d’augmentation, etc.), sentiment de ne pas être écouté ou de ne pas avoir son mot à dire,
- Désintéressement ou désamour de son travail / interrogations sur le sens et sur son avenir professionnel (ou brown out),
- Risques pour la santé ou la sécurité…
En grande majorité, ces causes ne sont pas le fait du travail en tant que tel mais de l’humain : un mal-être provoqué par des humains au détriment d’autres humains.
Le mal-être au travail implique de nombreuses conséquences qui représentent un coût économique, social et humain et notamment : absentéisme / présentéisme, usure professionnelle, baisse d’efficacité, AT/MP, tensions / douleurs, troubles du sommeil, perte de confiance en soi, etc.
Face à ces troubles, pèse sur le dirigeant une réelle responsabilité.
La responsabilité du dirigeant
La responsabilité du dirigeant est essentiellement issue des règles édictées par le Code du travail et sont regroupées sous la notion d’obligation en matière de sécurité et de santé (art L.4121-1 et suivants). Sont notamment inclus les sujets tels que la prévention des RPS (Risques Psycho-Sociaux) et la lutte contre les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).
Des accords nationaux interprofessionnels visent également la lutte contre le stress et la lutte contre la violence et le harcèlement.
En outre, l’employeur peut décider de la mise en place d’une action de Qualité de Vie au Travail (QVT)et/ou de Responsabilité Sociétale des Entreprises – RSE (volet « Enjeux sociaux »).
L’intérêt de la sophrologie dans ce cadre
Face à ce mal-être, il est intéressant d’accompagner par la sophrologie et de donner des outils de gestion, de protection et plus généralement, de mieux-être aux collaborateurs. Cette accompagnement pourra s’incrire comme action en termes de QVT ou de démarche RSE.
Centrées sur le développement personnel et le mieux-être au travail, les séances de sophrologie peuvent avoir plusieurs objectifs :
- Gestion du stress, lâcher prise, détente, prise de recul, lutte contre l’anxiété et la sensation d’être débordé(e),
- Développement et ancrage de capacités et des performances:
- Confiance,
- Prise de parole en public
- Motivation, détermination
- Optimisme,
- Concentration…
- Définition, clarification et ancrage des buts et objectifs professionnels du ou des employés,
- Définition et clarification des besoins du ou des employés,
- Amélioration de la gestion de la douleur (TMS),
- Définition et clarification des valeurs du ou des employés…
Les séances sont individuelles ou de groupe. Elles se déroulent sur le site du client ou au cabinet.
Les séances de groupe favorisent le développement de la cohésion et de l’empathie entre collègues.
Toute intervention en sophrologie au sein d’une entreprise doit être adaptée à la situation de l’entreprise, à ses enjeux, à son personnel… Selon les thématiques retenues, les outils du coaching professionnel pourront également être utilisés.
Pour plus de renseignements : contact@cecilefaye.fr ou 06.19.51.08.78